EN ROUTE POUR WELZHEIM
Vous me croirez si je vous dis ...16 h de route ! oui bien sûr on s'est arrêté souvent, mais j'en ai plein les pattes.
Il fait grand nuit quand on arrive au camping qui n'est, naturellement pas éclairé. J'entends des voix que je ne connais pas, je reste dans le camion tant qu'on ne me déloge pas.
Hélas ! pas pour longtemps, mamie vient me tirer par la laisse pour me faire abandonner mon tapis douillet. Je suis attachée dans le noir, heureusement je sens près de moi la présence de mon ami Churchill, je suis rassurée, je ne suis pas seule.
Tout le monde s'active, il faut monter les tentes ; il fait un froid sibérien, sans exagération, où est donc la douceur de notre Sud ? et j'en vois en tee-shirt...Ah oui ! ils sont du Nord, eux !
Eric est venu à notre secours avec d'autres copains, ils amènent des torches, la nuit est noire encre, pas de lune ni une étoile dans le ciel,
Merci, les copains! On va pouvoir se reposer.
Oh ! la terrible nuit ! je confirme, il faisait un froid de canard, le matin mamie m'a trouvée pétrifiée, la tente qu'on a au-dessus de la tête n'a que quelques millimètres d'épaisseur, elle ne nous a pas protégées de l'humidité.
Un thé chaud au reveil, apporté avec le sourire, ça vous redonne des forces
A SUIVRE:
Première journée : le sol